Sais-tu combien de side-cars Ural sont produits chaque année ? 1200. Une production infime à se répartir dans le monde entier. Alors forcément, quand deux frenchies débarquent à l’usine d’assemblage au nord du Kazakhstan, il faut s’attendre à un moment unique. Autant te dire que notre petit crochet de 2000 km nous a réservé quelques belles surprises.
Premier constat ? Cette chaîne de montage est minuscule. Si tu possèdes une maison un poil spacieuse, tu peux toi aussi te lancer dans l’assemblage de trois-pattes soviétique. Ensuite, tout y est artisanal ! Pas de robot high-tech, pas d’automate du futur, ici tous les outils sont actionnés par la main de l’homme ! Évidemment, nous nous attendions à quelque chose du genre, mais pas à ce point. Résultat ? Nous accepterons plus volontiers les petits caprices dont Gobi fait preuve. Et oui, notre bécane reste une machine assemblée par des humains avec toute la part d’incertitude que cela implique.
Mais trêves d’uralisteries ! Car cette région du Kazakhstan nous a offert bien d’autres surprises. L’exemple le plus marquant ? Bwrabay. Cette minuscule région nous a régalé par ses montagnes verdoyantes. Une étonnante excroissance au beau milieu de l’incroyable horizontalité monotones des steppes. Et puis nous avons aussi découvert l’Altaï russe. Quel émerveillement !
Voici le treizième épisode de nos pérégrinations en side-car Ural ayant pour caps lointains la Mongolie et le Pamir : le Kazakhstan avec notamment la visite de l’usine Ural et notre traversée de l’Altaï russe.