3 jours à arpenter la route Pamir et déjà, un constat s’impose : la légende est au rendez-vous. Et ouais, nos mirettes ont été mises à rude épreuves avec le lac Karakul, le col Akbaital à 4655m d’altitude ou encore les pistes à flanc de falaise de la Wakhan. La suite ? Tout aussi surprenante !
Déjà les corps et les machines sont mises à rude épreuve à cause de cette satanée tôle ondulée de piste ! Puis, qu’en est-il de la rivière Panj ? Elle offre un spectacle incroyable. Séparant le Tadjikistan de l’Afghanistan, ses rives sont sublimes. Nous adorons notamment les petits villages entourés de champs qui la borde. Les locaux ont une excellente maîtrise des ressources en eau et ont transformé leur lieu de vie en de véritables oasis de végétation. Les arbres, fleurs et cultures agricoles abondent offrant un contraste radical avec l’aridité des montagnes. L’accueil est la plupart du temps chaleureux, les habitants nous abordent, nous offrent du thé et des fruits. Les gamins nous courent après ou espèrent un check à notre passage (c’est marrant mais limite dangereux quelquefois). Notre petit délire ? Saluer les bergers afghans, sur l’autre rive, à 50m de là. Nos « hello » trouvent parfois écho. C’est extraordinaire d’être ici !
Après un bain d’eau chaude soufrée à Garm Chasma, nous partons affronter l’ultime challenge de nos aventures tadjikes : une route en construction. Saches que c’est un véritable calvaire. 50km de pistes à flanc de montagne, des corridors étroits permettant le passage d’un véhicule uniquement et de la poussière à outrance. Le chantier étant fermé en journée, nous entreprenons de le traverser de nuit. L’obscurité rend ce défi aussi excitant que flippant ! (et la menace des talibans sur la rive en face n’est pas rassurante non plus…) Bref la route du Pamir, ça se mérite !!
 - Voyage en couple en side-car Ural en Asie centrale. Road-trip moto pamir highway){kind=link}