Bonne nouvelle ! Durant notre hivernage en Géorgie nous avons reçu le Graal : nos visas russes ! A nous l’aventure de l’autre côté de la Mer Caspienne ! C’est parti pour arpenter l’Asie centrale !
Des chameaux, des bivouacs et des selfies, voilà un bref aperçu de nos premiers kilomètres au Kazakhstan. Voici quelques uns de nos constats en pagaille : la distinction entre chemin de traverse et nationale est floue ; Notre side-car Ural est un génial aimant à rencontres ; C’est le pays ultime pour le camping sauvage. En fait, la couleur est annoncée dès le début, au passage de frontière. Le douanier kazakhe nous apprend le lexique de base pour communiquer, nous fait répéter le « R » roulé puis il nous offre un snickers. Trop cool, non ? Cependant, nous expérimentons rapidement l’état des routes très aléatoire. Arpenter la nationale en construction est un calvaire. L’astuce : rouler sur les pistes de sable parallèles. Plus technique mais moins désagréable. Passé Atyraou, le bitume est plus assidu. Nous enchaînons ainsi les bornes, les rencontres et les bivouacs. Mais tu te rappelles qu’on roule en Ural, hein ? Gobi, notre fidèle destrier prend un malin plaisir à pimenter cette odyssée. Un anti-parasite gorgé d’eau nous donne du fil à retordre puis un espiègle câble dénudé décide de provoquer un début d’incendie. L’occasion de tester la solidarité de ce peuple nomade et nos talents d’électriciens. Ces péripéties valent-elles leur pesant de cacahuètes ? Dam oui ! Chaque journée épanche notre soif de grands espaces et rassasie notre appétit pour les bivouacs inoubliables. Un kif pas possible on te dit !
Voici le douzième épisode de nos pérégrinations en side-car Ural ayant pour caps lointains la Mongolie et la route du Pamir : le Kazakhstan