Depuis 2018, nous n’avions pas réussi à réunir plusieurs membres pour une sortie route. En ce mois de juin, l’anniversaire de Cigalou a été l’opportunité de lui faire la surprise de débarquer chez lui et de l’enlever à ses obligations familiales le temps d’un week-end.
La proposition est est venue de Madame Cigalou. Son homme tournait comme un lion en cage et ses motos prenaient la poussière. Il lui fallait changer d’air, sortir des biberons et des couches quelques heures ! La date a été programmée pour le 12 juin.
Je ne sais pas si vous vous souvenez de ce week-end là en particulier. La météo nous avait pourtant bien nargués depuis des semaines avec un temps parfait ! Pour la route du vendredi, nous avons affronté avec Rémi des mètres cubes de flotte, des rivières sur la route et des bagnoles qui s’inquiétaient de notre santé mentale… Épique.
Nous sommes rejoints par Lucas, Julien et Alexandre. La dernière fois que nous étions si nombreux, c’était en 2018 à arsouiller entre Ardèche et Haute Loire !
Itinéraire ? Là où il pleut le moins…
A l’approche de la date du départ et voyant les prévisions de plus en plus pessimistes, nos projets de bord de mer ou de cols alpins ont vite laissé place à « boaff, on verra la veille en fonction des prévisions !«
Autour d’une carte et en recoupant nos applis météo, il semble que mettre le cap à l’Ouest est la meilleure solution. Antho La Baroude pouvant faire du rafting devant son appartement des Cévennes en pleine alerte inondations.
Notre itinéraire du samedi : Privas – Langogne – Grandrieu – St Alban sur Limagnole – Ruynes en Margeride – Chaudes Aigues – Laguiole – Estaing – Nasbinals.
Peu avant Langogne, après avoir eu droit à un brouillard épais et des routes assez piégeuses, nous pensions avoir enfin le droit de quitter nos combinaisons de pluie. C’était sans compter sur une drache mémorable sur Naussac !
La pause de 13h dans un petit snack se fera au sec mais malgré tout sous un ciel menaçant. Bon, certains ont trouvé le moyen de se mouiller en se renversant leur verre de soda sur les genoux !
Les routes son enfin sèches et on profite des petites départementales, des senteurs de genêts.. Pour arriver finalement sur le superbe point de vue sur le Viaduc de Garabit ! Là, on marque une vraie pause. Histoire de ne pas vous oublier, on alimente aussi les réseaux. On regarde aussi où chercher notre spot de bivouac.
Aubrac, on t’aime !
Malgré quelques gouttes encore dans l’après-midi, nous avons pu nous régaler des petites routes comme des belles départementales du parc naturel régional. Si bien qu’on en avait presque oublié l’heure ! On a beau avoir des jours longs, il devient urgent de s’en occuper.
Entre Nasbinals et Chaudes Aigues, les grands plateaux, magnifiques avec cette lumière, ne nous permettent pas de déceler d’endroit à l’abri du vent. Puis, au détour d’une petite route et après quelques centaines de mètres de chemin, voilà le spot idéal. On gare les motos en bordure de chemin et on plante les tentes. Il y a même déjà un foyer d’un passage précédent.
Le moment est venu d’allumer un feu, prendre le temps de se raconter ces derniers mois compliqués ! Vous excuserez le style. On est pas là pour poser dans un magazine Lifestyle hein.
Lucas profite des derniers rayons du jour pour immortaliser l’endroit avec le drone.
Dimanche, un petit détour avant de rentrer !
La météo s’annonce parfaite, l’avantage du bivouac, c’est qu’en général tu te lèves assez tôt pour profiter de la journée qui suit.
Notre itinéraire en gros : Chaudes Aigues – Pierrefort – Vic sur Cère – Le Pas de Peyrol – Murat – Brioude où le groupe s’est dit au revoir.
On a profité de la beauté du paysage, des ces routes sinueuses à souhait et peu fréquentées. Hormis à l’approche du Pas de Peyrol évidemment. Prisé des cyclistes, motards et camping-cars. L’occasion de faire quelques photos.
Le retour ne devait être qu’une formalité…
Mais comme souvent, rien ne se passe comme prévu. Cela n’a pas échappé sur les réseaux, le VFR a fini meurtri. Pour ma part en revanche je n’ai eu aucune blessure. Ironie du sort, cette coulée d’eau et de sable était la dernière difficulté du parcours. Dans une zone de travaux. Après avoir roulé sous des trombes d’eau durant deux jours, je me suis fait piéger comme un con. Car oui, l’erreur vient exclusivement de moi, le danger était signalé, je n’ai pas suffisamment adapté ma vitesse à la route.
La moto, malheureusement, a subi trop de dégâts esthétiques pour que ce soit rentable de la refaire. Elle va donc servir de donneuse à une nouvelle moto. Mais ça, vous en saurez plus prochainement !
Et alors comme ça, on ne filme pas ?
C’est vrai. La question s’est posée et la réponse a été simple. On ne filmera pas pour en faire une vidéo pour la chaîne. La volonté ce week-end là, c’était de rouler. Juste pour le plaisir. C’est un peu égoïste c’est vrai, mais je vous rappelle que c’est son anniversaire ! Alors, je vous partage ici ces quelques lignes et photos. En même temps, sans galère mécanique et sans rebondissement particulier, qu’est-ce qu’on aurait bien pu vous raconter !
Vous l’aurez constaté, il y a de nouvelles machines dans l’équipe… Je laisserai leurs propriétaires vous les présenter en temps voulu !
A bientôt !
Je parie : Remi en fazer 600 et Cigalou en S*(*)ee* triple !
Haha ! Perdu !
Bravo, et merci pour ce compte rendu ???