Le programme classique d’une hivernale c’est de se geler les miches autour d’un feu en picolant de façon scandaleusement excessive, ou pas loin. En tout cas même si ça veut souvent dire que tu dois rouler au milieu des congères pour atteindre le bivouac, cette portion infernale de route est supposée n’être qu’un sale moment à passer et pas le véritable objectif en soi.
Sauf que moi ça me branche pas trop ce genre de programme. Quand je sors ma moto c’est pour rouler, surtout quand ça fait 4 mois que je n’ai pas quitté Paris ! Et pour ce qui est de l’organisation vous commencez à me connaître : mon secret c’est de ne rien prévoir. La seule chose que je sais avant de partie c’est que j’ai 2 ou 3 jours pour rouler, que je serai sans doute accompagné par quelques courageux et c’est tout. La destination reste inconnue jusqu’à la veille du départ.