C’est étrange comme mon matelas gonflable me semble moins confortable au Maroc qu’en Islande, où je dormais comme un bébé. La seule chose qui me vient à l’esprit pour expliquer cela est que la vieillesse est un naufrage.
Ou alors je suis devenu un peu bourgeois sur les bords. Ce qui revient finalement au même.
Bref, encore une nuit de merde, n’ayons pas peur des mots, mais un réveil tout en joie puisque aujourd’hui je vais me rendre dans le premier vrai endroit symbolique de ce voyage : le désert du Sahara. Et ça, c’est quand même la classe totale ! (…)
C’est à ce moment que j’ai versé mes premières grosses larmes du voyage, à ce moment là que j’ai pris pleinement conscience de là où j’étais : en Afrique. Que j’ai pris conscience qu’encore une fois, j’étais en train de réussir à réaliser un de mes rêves.