Alors que les spéciales étaient ma hantise, j’ai découvert qu’elles sont le cadet de tes soucis quand tu es un poireau. Au contraire, c’est presque le moment le plus reposant comparé à tout le reste : tu es sur route fermée, seul face à ton chrono et avec rien d’autre à penser que ta trajectoire (plus ou moins approximative).
Par contre la navigation au road-book papier les 80% restant du parcours, sur des mini-routes à chèvres sublimissimes, de jour comme de nuit, dans des conditions extrêmes, voilà le vrai défi pour nous ! Voilà ce qui m’a accroché ! J’ai fait pas mal de cyclisme plus jeune et cet effort d’endurance m’a de suite parlé. Pas besoin d’être un as du guidon, loin de là. Par contre, garder son sang-froid pour suivre sa trace et maintenir un rythme régulier malgré la fatigue qui croît à chaque kilomètre et ce pendant 5 jours presque non-stop nécessite un mental d’acier. Le poireau – s’il n’a pas de talent – a en revanche du courage à revendre.
Le Moto Tour, ce n’est pas une affaire d’arsouilleurs du dimanche après-midi ni de grands spécialistes du frottage de genoux. C’est une course pour le bouffeur de bornes, pour le motard de tous les jours au cul tanné par des heures de route en toutes conditions. C’est pour celui qui se connaît, connaît sa machine et sait gérer son effort. C’est un sport de pilotes raisonnables.
Enfin, je ne vais pas vous le cacher, il faut quand même un petit grain de folie pour s’attaquer au Moto Tour. Mais n’est-ce pas ce même grain qui nous fait enfourcher notre brêle tous les matin ?
Ça donne envie!
Belle expérience , quentin , bruno , ou , cigalou (je sais plus moi )
Sans la barbe un vrai gamin , ce que tu es en vérité . Tu devrais laisser tomber lolo le maboule pour la charmante jeune fille qui va bien , j’ai bien kiffer vos superbes vidéos et les beaux paysages traversés .
Encore bravo à l’équipe .
PS : La moto de lolo quelle bombe j’y poserais bien volontier mon fessier .
Papyyam