L’idée de faire un rallye routier me trottait dans la tête depuis longtemps mais était freinée par le coût d’une préparation de la machine et les frais d’engagement… Blessé en 2016, j’ai franchi le pas en janvier 2017 en décidant de participer à l’épreuve Sarthoise. Au compteur, j’ai 10 ans de permis moto et seulement armé d’une expérience acquise dans les Cévennes ainsi que sur les routes d’Ardèche et de Haute-Loire. Habitant depuis 4 ans dans le Maine-et-Loire – à quelques encablures de La Suze – c’était l’occasion de jouer (presque) à domicile

La Préparation

La moto ? Un magnifique Suzuki DR 650 RS de 1995 et ses fringants 41000km. Il y a certes le VFR dans le garage, mais quitte à en mettre une par terre, autant que ce soit celle qui coûte le moins cher à réparer. Après avoir passé l’hiver équipé de ses pneus à tétines, une paire de pneus route est trouvée. La préparation se limite à l’essentiel pour le règlement, et à améliorer à moindre frais le freinage. Un maître-cylindre d’occasion (diamètre d’origine) pour remplacer celui d’origine qui fuit, une durite tressée et des plaquettes métal fritté. Je note déjà une grosse différence avec l’origine. La fourche est vidangée pour une huile plus épaisse et l’amortisseur réglé dur (tout est relatif).

Voilà la bête !

Niveau protection, les protège-mains ont déjà montré leur solidité en tout terrain. S’ajoute un dérouleur de road-book premier prix avec un éclairage de plaque à led fixé dedans pour la nuit. Une petite sacoche sur le porte-bagage et le récupérateur de fluides se fait grâce à une bouteille de lait pour bébé qui traînait dans la cuisine.

Simple et pas cher !

Une partie importante : l’éclairage. Faut dire que sur un trail des 90’s, ont part de (très) loin ! Des feux additionnels avec interrupteurs sont trouvés en longue portée et fixés sous le phare avant. Leur couplage aux feux de route est obligatoire en rallye, merci à Thierry de side-car-occasion pour son travail de qualité. Pour l’optique d’origine, un H4 à Led est acheté à l’excellent Maxence de Trimax-moto. Avec en bonus ses conseils avisés de rallyman expérimenté. Comme par exemple, de croiser les feux afin de permettre d’éclairer l’intérieur du virage, pas con.

Niveau moteur, un kit de réfection de carburateur me permet de retrouver une moto qui démarre et tourne bien. Je m’aperçois quelques jours avant le départ d’un soucis lorsque le moteur est à pleine charge. Des coupures comme si l’essence n’arrivait plus. Je tente des réglages différents et au final nous pensons trouver le soucis sur une durite de mise à l’air pincée.

Le road-book est téléchargé, découpé et scotché, le parcours imprimé. Les reconnaissances seront malgré tout très sommaires : Passage en voiture deux fois sur les spéciales la veille du départ.

Vendredi matin, les affaires sont rassemblées avec l’aide de Normann, venu spécialement de Clermont-Ferrand qui fera l’assistance avec Olivier et Fabien. Il remarque un détail, les distances du road-book sont incompréhensibles. Bah ? Et ça sert à quoi les petits numéros dans les cases ? Mais oui ! J’ai scotché les demi-pages l’une au cul de l’autre sans suivre le sens des cases. Quel boulet… Découpage et re-scotch pour celui de la nuit, l’autre sera fait plus tard.

Le briefing

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J’arrive à La Suze, un peu après midi. Le contrôle technique est fermé et ré-ouvre à 13 h

eures 30. Je file à l’administratif où je règle ma licence et récupère mon numéro de course, le 334. Montage du « paddock » aux petits oignons. On passe dire bonjour aux copains sur le camping, on discute avec notre voisin et on mange un morceau en collant les numéros. Et en remettant surtout les cases du road-book dans le bon sens…

Le briefing se déroule dans la bonne humeur. Pour nous, les débutants, une explication plus détaillée a lieu sous la tente. En théorie, tout semble clair, nous verrons plus tard que qu’en pratique c’est plus compliqué !

 

Premières boulettes

L’attente du départ est l’occasion de discuter un peu avec les concurrents qui nous entourent. Mathias est juste devant moi avec son 650 DR aussi. Derrière moi, Mickaël, débute sur la Yamaha 250 2-temps de son frère Florian, qui est lui un habitué des rallyes. Rejoindre le podium de départ au road-book depuis le camping est déjà une première occasion de jardiner. Sur 2 km, fallait le faire ! Liaison jusqu’au premier CH par les grands axes, tranquillement pour se mettre en jambes et premier coup de stress. Je pointe avant ou après ces foutues 30 secondes ? Rapide calcul perturbé par le stress, le commissaire me dit que c’est pas bon, il fallait pointer plus tôt… Arf.

On repart sur des petites routes, le road-book se déroule et je commets ma deuxième erreur en peu de temps. Je ne remarque pas la flèche vers la gauche à un embranchement et tourne à droite… Rien de méchant je m’aperçois vite que les indications ne correspondent plus. Je recolle un groupe et le suit jusqu’au départ de la première spéciale de La Trugalle parcourue sans chrono. Il fait encore jour. Tiens, au passage, un pilote me récupère mon carton de pointage tombé de ma poche. Sympa ! Il me sauvera la mise une deuxième fois dans la soirée, me conseillant de le ranger dans la sacoche derrière ! Merci à toi !

Première spéciale : 

La Trugalle

Là, ça commence à être sérieux. La nuit s’est installée et l’attente permet de se rappeler du tracé. En fait, non. Stress ou appréhension, j’ai complètement oublié sur quel tracé je vais rouler, comment ça tourne… Et pendant ce temps là, les motos partent dans la nuit ! Bon, ben va falloir y aller quand même. Plus qu’un pilote devant moi, je reçois mon carton bleu, dans la sacoche, lui aussi.

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Roue avant sur la ligne, j’allume mes phares et je suis seul face à la route. 15 secondes, 10 puis 5, 4, 3, 2, 1 départ ! L’œil attiré dans un premier temps par les lignes blanches des tenues des commissaires, je ressens un mélange de peur et d’excitation

. On y est, c’est pour de vrai bordel ! Le tracé est rapide avec une chicane qui passe presque sans couper pour un long « gauche à fond » et gros freinage (Oui, c’est un DR) en bout de ligne droite pour virer à droite. Vers la fin, ce sont des virages à angle droit et une sorte de chicane pour l’arrivée. L’éclairage semble suffisant même au freinage, le rythme augmente au fur et à mesure et je termine  les 3km en 2:05. Le retour à l’assistance se fait dans une certaine euphorie de l’adrénaline qui redescend. Wouah !

Assistance (trop) rapide

24 minutes d’assistance. C’est large. On refait le plein on mange une barre de céréales… Va savoir pourquoi, dans le stress, j’ai transformé ces 24 minutes en 14 ! Et je pointe donc au CH de sortie trop tôt ! Bizarrement, je ne suis pas choqué de me retrouver au milieu de pilotes qui disputent tout le championnat… Je m’amuse même de suivre un pilote qui roule vraiment très bien, sur la liaison et me permettra de ne pas me perdre dans les intersections…(ndlr : Il s’agit de Manu Gonzales, le Lewis Hamilton du Rallye routier !)

Arrivé au CH de la seconde spéciale, on me fait remarquer qu’il doit y avoir un soucis pour que je sois déjà là. Je montre mon carton de pointage et on me donne la raison, ces fameuses 10 minutes d’avance ! Je n’ai pas trouvé mieux que de dire avec une mauvaise foi typiquement motarde : « Oui mais c’est voulu, moi je voulais rouler avec des pilotes qui envoient ! »

Ambiance détendue et rigolade, j’aurais pu me faire pourrir de ne pas être à ma place mais non, une petite boutade suivi d’un conseil : « Maintenant, tu suis l’horaire de ton dernier pointage, et pas celle prévue au début, merci ! »

Deuxième spéciale : Lombron 

Durant l’attente, j’essaie de me rappeler le tracé, il me revient un peu avec cet enchaînement en sous bois qui passe à fond (de DR) et finit dans un grand gauche qui donne sur un virage serré à droite. Puis une descente et une série de virages aveugles qui passent à fond, sauf un (faut pas se louper, quoi). Virage serré à gauche sur une route étroite et défoncée.

Sorti de cette spéciale avec le 31ème chrono en 2:05, on reprend la liaison et je rattrape un groupe qui va se perdre. Le parcours comportait un changement de direction vers la gauche avec deux intersections distantes de 200 mètres. Nous prenons la mauvaise option ce qui conduit à une bonne séance de jardinage.

Stress et colère

Le groupe se sépare au gré de l’instinct de chacun et je roule sachant que je ne suis plus sur le parcours. On me l’a pourtant dit, quand t’es paumé, faut revenir au dernier point où tu es sûr. Mais là ça faisait quand même loin, et j’avais perdu assez de temps alors j’ai tracé jusqu’à voir le panneau indiquant la direction de La Trugalle ! Ouf, j’arrive au CH en retard, au moins je n’ai pas raté de contrôle de passage, on a limité la casse, faudra se méfier demain à cet endroit. J’avais lu que le rallye est fort

 en émotions. Je l’ai bien vérifié cette nuit là : Peur de se paumer, énervé de ne pas savoir où on est et  pendant ce temps le temps défile…

Viens maintenant le temps de refaire la spéciale, précédé d’une longue attende due à une chute. Départ et début plus rapide, je coupe déjà moins les gaz. Dans la ligne droite, mon problème de carburation se manifeste à nouveau ! Arg ! Le moteur ratatouille, manque de caler au moment de freiner. Idem au second gros freinage, je termine la spéciale un peu dégoûté mais malgré tout à la 39ème place avec 6 secondes de moins qu’au premier passage.

Galère dans la nuit et sauvetage

En passant à la zone d’assistance, j’annonce le soucis. On réfléchit. Alimentation trop pauvre certainement, on va augmenter la richesse. Pas évident d’accès mais j’arrive à rajouter un tour. On verra bien ! Barre de céréale, coup de flotte et on complète le plein car il faut ensuite rentrer sur La Suze. En regagnant le CH de sortie je vois une ambulance, j’apprendrai plus tard qu’un pilote a chuté surpris par le virage non éclairé. Clavicule en vrac, courage ! Ah au fait, j’ai pointé à l’heure. On dirait que ça commence à rentrer !

Après quelques kilomètres, mon road-book se déchire. Je m’arrête et recolle avec le scotch laissé dans la sacoche. Le temps d’enlever les gants et faire ça, quelques motos sont passées. Je repars espérant que ça tienne. Je remonte le groupe dépassé et cherche à gagner du temps, je double profitant d’une grande route dégagée. Erreur de navigation au même endroit qu’au tour précédent et je fais demi-tour. Je vois alors ce même groupe qui tourne au bon endroit. Le lièvre et la tortue vous connaissez ?

En parlant de lièvre, je suis jusqu’à la spéciale suivante Johan qui envoie sans arrière-pensée avec son ER5 certainement aussi vieux que mon DR ! Je le suis sur les petites routes couvertes de graviers en leur milieu et même de terre par endroits. Nous arrivons au CH à l’heure et je pointe devant lui afin de respecter mon horaire.

Le DR-RR !

J’ai trouvé drôle de dire que mon DR a des morceaux de GSXR dedans. En fait, le sticker de la sportive collé à côté du nom de mon trail. Certains commissaires remarquent ce détail qui les fait rire. Dernière spéciale de nuit, j’espère avoir résolu mon problème de carburation et ayant maintenant une meilleure vision du tracé, 

on va pouvoir tenter d’augmenter le rythme. C’est qu’il faudrait songer à attaquer !

Départ et première patie avalée encore plus vite, les virages défilent et la moto se comporte bien, je freine plus tard… Arrivée de la spéciale, le commissaire me fait un grand sourire, mimant le balancement de la moto de droite à gauche dans les virages juste avant. A peine plus de 2 minutes ce coup-ci et la 24ème place scratch, 5ème de ma catégorie. Pas mal pour un trail de plus de 20 ans.

Le repos du guerrier

Après le pointage, direction le camping par un itinéraire pas encore parcouru aujourd’hui. La première partie se passe bien jusqu’à ce que mon road-book se déchire à nouveau ! Je m’arrête et m’apprête à re-scotcher quand Johan, numéro 196, arrive à ma hauteur et me propose de la suivre. Avec plaisir ! Navigation au poil, style fluide et propre, c’est un plaisir de le voir emmener sa petite Kawa. Genou par terre lorsque la route le permet, et seulement 3 ans de permis pour lui. Chapeau ! Les CH de passage sont trouvés sans soucis et j’arrive à refaire avancer le road-book en fin d’étape que nous bouclons ensemble. Un grand merci à Johan !

Je termine cette étape à la 46ème place au général et 11ème de la catégorie Rallye 2

. Sans mes pénalités j’accrochais la 9ème place. Il est temps de dormir un peu avant de partir demain direction le Bugatti. Je vous passe la nuit à se geler dans le camion, habillé avec ma polaire dans le sac de couchage un poil trop léger pour la saison et le matelas approuvé par les Fakirs. Bref, la nuit est courte !

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Le Mans !

L’idée de rouler sur le circuit mythique est excitante, même si je sais que ma machine n’est pas des plus adaptées. L’arrivée dans les padocks est un moment particulier, d’habitude, je suis de l’autre côté de la piste ! On démonte le rétro et la sacoche. Histoire de gagner de précieux grammes… Sûr, ça fera la différence !

Nous sommes prépositionnés. Le groupe va de sportives 1000cc au roadster velu en passant par des machines déjà plus modestes en puissance et… nos monos ! Dont le 250 2-temps de Mickaël !Le tour de formation permet d’évacuer l’émotion de se trouver là, de se dire que pour une première sur circuit, on trouve plus moche.

Les feux rouges s’éteignent, bon départ qui me permet de passer deux SV650 sur… trois mètres. Bon, calme toi. S’agirait pas de s’en mettre une au virage Dunlop. Je passe tranquillement et en arrivant au virage suivant, je me surprends à doubler. Pareil au virage du musée, c’est quoi ce bazar ? Un Ducati Scrambler ne sera jamais revu de la course, tout comme une rutilante Multistrada 1200…

A moitié du premier tour, je rencontre le même soucis que la veille. Je hurle dans mon casque, c’est pas possible ! Rien à faire, arrivé à 120km/h, le moteur ratatouille, ça n’avance plus à moins de redescendre à 100 et attendre de pouvoir ré-accélérer. Dégoûté.

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Et pourtant, quel grip sur ce circuit ! Mickaël me double dans les bouts droits, mais arrivé les virages suivants je freine beaucoup plus tard et dépasse, parfois à l’extérieur le pied sorti façon crossman. J’ai en tout cas l’air bien con à passer devant les stands à 110… Au moins, je n’aurai pas pris un tour ! Les chronos sont affolants avec 2:30 au tour, 120ème au scratch.

A travers les pièges

Point positif, le moteur n’a pas été trop sollicité et n’a pas mangé une goute d’huile depuis hier. On opte pour un changement de bougies espérant résoudre ce problème. Je remonte le rétro et ma sacoche et pointe à 30 secondes près au terme des 15 minutes d’assistance accordées.

Le parcours routier emprunte le trajet de la veille, ce qui permet de se rendre compte à quel point les routes prises la veille sont en fait recouvertes de graviers par moments. Des traces de tout droit sont visible par endroits aussi, chaud pour certains !

Premier passage de jour dans la spéciale de La Trugalle, je m’enflamme un peu au départ avec un wheeling pas prévu qui part vers les arbres, on repose et on y va. 1:53 et 47ème temps, la moto ratatouille moins en fin de ligne droite. L’assistance est plus longue et nous laisse le temps de manger un morceau avant de repartir. On laisse tomber l’idée de sortir le carburateur afin de chercher la cause, la fatigue de la nuit se fait un peu sentir pour nous tous.

La liaison de ce début d’après-midi nous conduit aux abords des Hunaudières ou nous attend un CH avant de repartir vers la spéciale de Lombron. Nous rencontrons quelques gouttes de pluie sur le trajet et finissons sur des routes rendues très glissantes par des averses très localisées. Si la spéciale est dans le même état, va falloir y aller sur des œufs ! En attendant mon départ dans Lombron, je décide baisser un peu ma pression de pneus, j’ai senti que c’était parfois limite. Ne disposant pas d’appareil de mesure, ce sera au pifomètre, la fameuse technique du coup de pied dans le pneu.

La spéciale se courant en partie en sous-bois, la méfiance est de mise dans les zones à l’ombre. Pour le reste, on va quand même essayer de garder du rythme. Effectivement, arrivé dans la portion boisée, la route glisse et la réaccélération me faire faire un beau travers, je n’ose imaginer avec des motos gavés de chevaux (quoique, y’a l’électronique). La dernière portion est avalée à peine moins fort et j’arrive au CH une poignée de secondes après le concurrent qui me précédait. Au final 2:03 et 53ème place.

Il reste deux spéciales et je vais devoir faire avec ce problème de carbu. Meilleur départ, la chicane passe presque sans couper et je freine fort au bout de la ligne droite. Tiens, pas de calage ce coup-ci ça peut faire un bon temps. Et bien non, freinage suivant la moto cale pour de bon. Je relance le démarreur et j’ai l’impression qu’il tourne une éternité. Le mono se réveille et je finis avec 10 secondes de plus que mon précédent passage.

Dernière spéciale de Lombron et j’ai bien l’intention d’en profiter. Ce coup-ci la moto marche bien et malgré quelques sorties de courbe un peu dans la terre, je fais un 1:52 et 43ème temps. Le retour vers La Suze se fait sans soucis. La fatigue se fait sentir sur les 20 derniers kilomètres de liaison, j’espère que ma bière est au frais !

Je termine cependant la journée sans pénalité, sans chuter et en ayant pris pas mal de plaisir en spéciale, un peu gâché par mes soucis moteur.

L’Esprit Rallye

Malgré ces quelques déboires, je termine la journée 80ème au général et 17ème rallye 2. Je suis un peu déçu de n’avoir pas pu me battre sur le circuit. Au cumulé des deux étapes nuit/jour je finis 65ème au général et 15ème de ma catégorie. Mais les résultats sont sans grande importance. J’ai pu voir cette grande famille qu’est le rallye routier. Et d’ailleurs, j’ai vu rouler des personnes de niveau très différents sans que les moins rapides soient rabaissés. Un petit coup de main pour la navigation, où un conseil donné au débutant, chacun veille sur l’autre.

Sans pénalités, et en ayant pu dépasser le 120 sur le circuit Bugatti, quelques places auraient pu être gagnées !

J’ai pu voir aussi que n’importe quelle moto peut participer, pour reprendre la phrase de Tonton Bécane : « C’est pas la moto qui compte, c’est l’état d’esprit ! »

Vient l’heure de chiffrer ce week-end en Sarthe (je laisse de côté la préparation de la moto) : L’engagement pour les épreuves de nuit et de jour m’a coûté 220€ d’inscription et 110€ de licence (10 de plus car prise sur place). Pour un rallye où la nuit suit l’épreuve de jour, on compte une seule journée de licence qui ne coûte alors que 60€. Il est possible de ne faire que l’épreuve de jour (et de se passer d’achat de feux) et l’inscription est de 180€. Il faut rajouter à ça 10€ de support de transpondeur. Environ 60€ de carburant et quelques euros de bouffe partagés à quatre.

Un grand merci à l’organisation, aux commissaires et bénévoles pour le ravitaillement en eau et madeleines le samedi. Je remercie Normann, Olivier et Fabien pour leur grande aide avec une assistance au poil tout comme la cuisine. Je me suis senti comme un pilote d’usine !

2 Commentaires

  1. Merci Michel ! J’ai oublié de préciser dans l’article que les longues portées viennent de chez toi… Elle font du très bon travail et la qualité du faisceau leur promet de longues années.
    Tu n’est pas étranger à ma participation, ton récit du Moto Tour m’a donné envie un peu plus de tenter le rallye !
    A bientôt alors. 🙂

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