« Le Pite bic ??? » me diriez-vous ? Oui c’est bien du Pit Bike dont je vais vous parler. Discipline que tout le monde connait bien… euh peu… euh pas du tout ?
Ok. Alors on va commencer par le commencement. Pit Bike, deux mots anglais : « pit » qui veut dire stand et « bike » qui signifie moto. Donc vous l’aurez compris c’est la moto utilisée dans les stands. Son origine vient bien de là. Au tout début des années 90, aux USA, les pilotes de motocross et de supercross avaient pris l’habitude d’utiliser des motos d’enfants pour se déplacer d’un coté à l’autre du paddock ou du circuit. Et bien souvent, pour la déconne, les mecs rejouaient leur weekend de course avec ces motos dans un coin du parking. Ambiance à la cool. Et voila, sans le savoir, le Pit Bike était né !
A la fin des années 90 / début des années 2000, ça devient une discipline à part entière en raison d’un fort engouement du public pour ces courses improvisées. Comme dans beaucoup de choses, ça prend d’abord aux USA puis, quelques années plus tard, voilà que ça débarque en France. C’est Cyril Porte ancien pilote de motocross, de supercross et pionnier du FMX en France, qui en a organisé les premières courses sur le territoire national. Il est aujourd’hui un des principaux promoteur de cette discipline. Et – suite logique – c’est sous son impulsion, en collaboration avec la FFM (Fédération Française de Moto), qu’est créé le Championnat de France de Pit Bike.
Dès tout jeune, j’ai rêvé de motocross. C’est en suivant mon père qui en faisait que je suis tombé amoureux de cette discipline. Il y avait un esprit dans le parc coureur, les récits d’exploits de certains pilotes, une magie. Et des odeurs aussi. Celle des mécaniques encore chaudes, mélangées à la fumée des grillades. Mon âme de compétiteur bouillonne à chaque départ derrière la grille. Ensuite tout va très vite, les différents obstacles s’enchaînent à toute vitesse, les contacts (physiques sur la moto et humains une fois descendus) entre pilotes, c’est tellement intense ! C’est tout ça qui me passionne et me fascine dans cette discipline. Après pas mal d’années de compétition en VTT de descente (c’est moins coûteux), j’ai pris la décision d’enfin faire du motocross : « Olivier, tu as 24 ans c’est maintenant ou jamais ! »
Sauf que, le petit détail – qui a son importance – c’est qu’entre l’achat d’une moto d’occasion (4 000 à 5 000 euros en moyenne), l’obtention d’une licence et surtout les frais d’entretien et de transports… ce n’était pas un sport dans mes moyens ! Un peu dépité, c’est a ce moment là que je me suis intéressé de plus près au Pit Bike.
Fun, économique, accessible : voilà les adjectifs que j’utiliserais pour qualifier cette discipline. Et j’ai pris un plaisir incomparable à la pratiquer ! Avec ces petites motos, il est facile de se prendre pour un pilote pro. Aussi bien sur la piste, tant elles sont maniables et accessibles qu’avec leur look « racing » où presque tout les délires sont possibles. Beaucoup de pilotes font inscrire leur nom ou leur prénom, avec leur numéro de course, ou même rendent hommage à un copain. Sur leurs petites motos, tous rivalisent de créativité pour « upgrader » (améliorer) et en personnaliser la déco. Les plus chanceux ont les stickers des sponsors. Les autres… de l’imagination.
Séduisant à la fois mon côté compétiteur, à la fois ma facette bricolo, je me dis – a posteriori – que ça ne pouvait que coller à mon état d’esprit cette discipline. Et ça a tellement bien collé que de fil en aiguille je me suis retrouvé… champion de France amateur de Pit Bike. Mais ça c’est une autre histoire.
Je me dis qu’un truc qui permet de faire le con à pas cher, ça doit pas mal correspondre à la mentalité de nos lecteurs et lectrices. Je me trompe ?
Excellent !!
Comme tu l’as savamment deviné, ce n’est effectivement pas une discipline très connue (ou alors je suis le dernier à avoir été mis au courant, et je m’en vais de ce pas changer d’amis…) mais qui a, semble t’il, le mérite d’être original, fun et accessible à pas cher.
Donc s’il ne doit y en avoir qu’un, je serai celui qui lira ta série d’article sur le sujet 😉
Et puis je suis curieux de connaître ton parcours pour accéder à ton titre de champion !
Non, non, nous serons au moins 2 !!
Raconte !!!!
Philippe
Oui, raconte-nous !
Envoie les articles!
+1 !
Depuis le temps que je vois des annonces sur lbc pour ces petites motos pas chères, je me demandais à quoi (à qui) ça servait…
Merci !
« Vous saurez, tout! Tout!, Tout!… » Oui tout, sur le Pit bike!
Quoi? Vous vous attendiez à autre chose?
Ben oui,
La liaison entre pit bike et p’tite b. est très proche. Alors de là à penser à Pierre Perret, il n’y a qu’un pas.
Cigalou va me modérer je pense…
Philippe
Un humour un tantinet graveleux ? jamais ! :-p
J’adore^^ Continu
Olive on attend la suite
Alors ???
Et la suite alors ???
Bah tu sais, Olive c’est le genre de type qu’il vaut mieux payer à la pige qu’à l’heure si tu ne veux pas te ruiner. Depuis 6 mois il me dit « la semaine prochaine, c’est bon ». 🙂 Un jour peut être…
Et maintenant 🙂